Les complications immédiates
- L’infection est une complication redoutable mais tout à fait exceptionnelle. Cette infection peut nécessiter la réalisation de plusieurs interventions chirurgicales complémentaires (arthroscopie lavage, ablation de la prothèse et remise en place d’une nouvelle prothèse etc..)
- La phlébite : il s’agit de la formation d’un caillot dans une veine malgré le traitement anticoagulant mis en route après l’intervention. Ce caillot peut se détacher et remonter jusqu’aux poumons pour provoquer une embolie pulmonaire.
- La raideur :Un genou qui ne récupère pas assez vite sa mobilité peut s’enraidir progressivement. Si cela se produit dans les quelques semaines qui suivent l’opération, le chirurgien proposera souvent la réalisation d’une « mobilisation sous narcose ».
Les complications tardives
- L’infection tardive : une prothèse articulaire peut à tout moment s’infecter plusieurs mois ou même années après l’intervention si elle est contaminée par un foyer infectieux développé à distance. Dès le moment où vous êtes porteurs d’une prothèse, vous devez être particulièrement vigilant(e) à soigner précocement le moindre foyer infectieux susceptible de se produire dans votre organisme quelle qu’en soit la localisation (foyer infectieux dentaire, intestinal, plaies cutanées, infection gynécologique ou urinaire etc.).
- L’algodystrophie: Il s’agit d’une réaction anormale de l’organisme à la douleur. En phase aigüe, elle se caractérise par des douleurs exacerbées, des troubles circulatoires et nerveux sensitifs (peau rouge ou violacée, sudation cutanée, peau hypersensible, œdème, raideur articulaire etc..) Au stade chronique, l’algodystrophie provoque souvent une perte importante de mobilité avec œdème chronique et douleurs chroniques. Ils régressent en général avec le temps mais peuvent laisser des séquelles définitives (perte de mobilité articulaire etc…).